Selon une récente étude, le risque de subir une césarienne serait proportionnel au poids (avant la grossesse) de la mère…
Lors d’une 1ère grossesse, le risque d’accoucher par césarienne serait plus élevé chez les femmes en surpoids.
C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs néo-zellandais, australiens et britanniques qui ont étudiés les modes d’accouchement d’un panel de femme. Ce panel était composé de 2629 femmes, accouchant pour la première fois, à un terme normal.
Parmi ces femmes, 54% avait un poids normal (calculé selon l’Indice de Masse Corporelle pré-grossesse), 29% étaient en surpoids et 17% étaient obèses.
Grâce à cette étude, les chercheurs ont pu parvenir aux conclusions suivantes:
36% des femmes obèses subiraient une césarienne contre 18% des femmes au poids normal. Les risques sont donc doublés pour les femmes obèses.
La dilatation du col: phase déterminante
La césarienne surviendrait le plus souvent lors de la première phase de travail (lors de la dilatation du col de l’utérus) car c’est cette étape qui est rendue difficile par le surpoids.
Durant la 1ere phase du travail donc, la césarienne a concerné 13% des femmes au poids normal, 19% des femmes en surpoids et 31% des femmes obèses.
Par contre, une fois cette 1e étape franchie, lors de la descente du bébé dans le vagin, les femmes en surpoids auraient alors autant de chances d’accoucher par voie vaginale sans complications que les femmes au poids normal. Ainsi, la césarienne durant la 2e étape de l’accouchement concerneraient 6,2% des femmes au poids normal, 7,2 des femmes en surpoids et 7,6% des femmes obèses.
Selon les chercheurs, il faudrait prévoir des mesures de sécurité pour le premier accouchement des femmes obèses car on sait maintenant qu’elles ont 36% de risques de subir une césarienne.