Le pape François a déploré durant la messe du matin, le lundi 27 mai 2013, que certaines familles catholiques préfèrent avoir un enfant unique pour pouvoir « partir en vacances » ou « acheter une maison ».
Le pape a épinglé les couples catholiques qui ne veulent avoir qu’un enfant pour des raisons de confort.
Il s’est mis dans l’état d’esprit d’un parent catholique d’aujourd’hui : « Non, je ne veux pas plus d’un enfant, parce que nous ne pourrons pas partir en vacances, nous ne pourrons pas aller à tel endroit, nous ne pourrons pas acheter une maison ! On veut suivre le Seigneur… jusqu’à un certain point ». De plus, il a déploré que « le bien-être nous anesthésie, qu’il nous fait plonger, qu’il nous dépouille du courage d’aller vers Jésus. C’est la première richesse de notre culture d’aujourd’hui, la culture du bien-être ! ».
Le pape François reprenait ainsi fidèlement, mais dans des termes concrets et frappants qui peuvent s’inscrire dans l’esprit des gens, des thèmes que son prédécesseur Benoît XVI exposait en termes abstraits : mariage conçu comme provisoire, peur de l’engagement, paresse et refus d’abandonner son confort personnel. Pas dans l’air du temps, mais est-ce son rôle ?