On sait tous que pendant la grossesse, les aliments sont essentiels aussi bien pour la maman que pour le bébé. En effet, ils apportent à l’enfant les nutriments essentiels pour son bon développement. Cependant qu’en est-il si la femme enceinte a adopté un régime sans gluten, végan, végétalien ou végétarien ? Tout de suite la réponse.
Comment maintenir un équilibre alimentaire pendant la grossesse ?
Un régime sans gluten : On trouve le gluten dans les céréales (seigle, orge, blé et avoine) et dans plusieurs préparations où il est employé comme additif (charcuterie, plats préparés et sauces). Cependant, un régime sans gluten est pauvre en vitamine B et en minéraux essentiels ainsi, il peut occasionner des soucis de poids et des carences, et sur le long terme, des troubles du comportement alimentaire. Pour les femmes enceintes ayant adopté ce régime, elles doivent rééquilibrer leurs repas afin d’éviter les carences en minéraux et en vitamines en optant pour les suppléments prescrits par un professionnel de santé.
Un régime végétarien : C’est un mode d’alimentation sans chair animale : viande et poisson. Pendant la grossesse, ce régime peut répondre aux besoins nutritionnels, mais il faut savoir équilibrer et varier les aliments. Il faut avoir de bons apports en acides aminés intervenant dans plusieurs fonctions du corps au quotidien. 8 acides aminés sont importants, mais l’organisme ne peut pas en fabriquer, ils doivent donc être apportés par les aliments, notamment les protéines. Toutefois, leur portion change suivant leur origine.
Un régime végétalien : En plus de bannir les produits animaux, ce régime exclut également les produits laitiers et les œufs. Pour la femme enceinte, risque de carences est élevé. Afin d’éviter les soucis pendant la grossesse, il faut informer le médecin ou la sage-femme du régime adopté dès la confirmation de la gestation pour couvrir au mieux les besoins du bébé et ceux de la maman.
Comment combler le manque ?
La carence en acides aminés : Pour éviter la carence en acides aminés apportés par les protéines animales, les femmes enceintes peuvent mélanger dans les repas des céréales (pain, pâtes, riz, semoule…) et des légumineuses (haricots rouges, haricots blancs, lentilles, pois chiches…) Parmi les autres alliés, notons les graines, les produits laitiers, le quinoa, les œufs et les fruits oléagineux. Toutefois, il ne faut pas y aller pas trop fort avec le soja qui est riche en lysine. Pour la quantité, il faut environ 900 g tout au long de la grossesse.
La carence en fer : Il faut faire attention à la carence en fer, car ça provoque une anémie maternelle et un risque de prématurité. Pendant la période de gestation, les besoins sont doublés. Pour combler ce manque, la femme enceinte peut manger des abats, de la viande rouge et du poisson. Elle doit également manger des fruits, des légumes, des céréales, des légumes secs et des produits laitiers. Afin de favoriser l’assimilation, il faut consommer ces aliments avec du jus de citron qui a une forte teneur en vitamine C. Cependant, elle doit éviter le thé pendant les repas pour ne pas entraver l’absorption du fer, tel est aussi le cas pour certaines fibres, les nourritures riches en calcium, le cacao et le café.
La carence en calcium : Durant la grossesse, l’absorption intestinale du calcium accroît afin de faire face aux besoins de l’enfant. Il faut à peu près 30 g pour la fabrication de son squelette. Cependant, si l’apport en calcium est insuffisant, le corps puise dans la réserve osseuse. Si le calcium n’est pas apporté par les fromages et les laitages, on peut le trouver dans certaines eaux minérales renfermant jusqu’à 15 mg/l. Il y en a également dans les noix, les épinards, les amandes, le sésame et les choux. Pour garder la densité osseuse, n’oublions pas les oranges, le persil et le kiwi. Il faut aussi penser à la vitamine D ayant le rôle fixateur. Le soleil est parfait pour en avoir pour la femme enceinte qui ne mange pas de poisson.
La carence en vitamine B12 : La vitamine B12 est apportée par les aliments d’origine animale (poissons gras, viande, coquillages, œufs, lait, fromages…) Pendant la grossesse, les besoins augmentent. Une carence entraîne une anémie ou même des dommages neurologiques. La supplémentation est essentielle, et elle peut se prendre sous forme d’aliments enrichis ou de compléments alimentaires. Quant au zinc, c’est un oligo-élément important au développement et à la croissance du bébé, et un déficit peut causer des complications. On trouve du zinc dans les céréales complètes, les noix de pécan, des légumineuses et le gingembre… mais ce n’est pas bien absorbé par le corps. Afin de garantir l’apport, une supplémentation en zinc est conseillée dès même lors de la conception de l’enfant.
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