Les ovocytes manquent. C’est le constat des centres qui recueillent le sperme et les ovules des français. Le taux de productivité des ovules est mis en cause. Quand un don d’ovule entraine à peu près une naissance, un don de sperme pourra donner la vie à plusieurs enfants.La France manque de gamètes et plus spécifiquement d’ovocytes. Trente ans après Amandine, le premier bébé-éprouvette, les demandeurs de FIV sont toujours plus nombreux. Problème : les CECOS, centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humain, s’alarme du niveau des gamètes féminins. « Avec un don d’ovocyte, on va faire un enfant si ça marche bien. Rien à voir avec le don de sperme où un éjaculat permet de constituer beaucoup de paillettes et donc d’en distribuer beaucoup plus », selon Jean-Marie Kunstmann, responsable du CECOS de l’hôpital Cochin, à Paris.
La fédération française des CECOS, qui regroupe l’ensemble de ces organismes publics, les seuls habilités à collecter nos semences. Rappelons que le don est un acte consenti, anonyme et gratuit. Pour devenir donneur il faut être majeur, en bonne santé et avoir respectivement moins de 37 et 45 ans pour une femme et un homme.
