Avec votre compagnon, ça fait des mois que vous essayez de faire un enfant sans pouvoir y parvenir ? Vous avez déjà fait toutes les astuces possibles qu’on peut trouver pour concevoir, mais en vain… Cependant, est-ce que vous avez pensé à l’insémination artificielle ou AI ? Cette technologie médicale assistée peut vous aider à la concrétisation de votre rêve qui est de fonder une famille. Vous allez tout savoir sur cette méthode de procréation immédiatement.
Qu’est-ce que l’insémination artificielle ?
Les femmes fabriquent dans leurs ovaires à chaque cycle un ovocyte mature qui est libéré dans les trompes. Suite à une relation sexuelle, les spermatozoïdes arrivent du vagin vers l’utérus via le col et remontent dans les trompes, et c’est là que se passe la fécondation de l’ovocyte par les spermatozoïdes. Toutefois, il arrive que la fécondation ne se passe pas, c’est ainsi que les médecins préconisent une insémination artificielle. Cette méthode sans relation intime aide à augmenter les chances de rencontre entre l’ovule et le spermatozoïde. Concrètement, c’est le fait de déposer, plus précisément à injecter, grâce à un cathéter, le sperme dans l’appareil génital de la femme quand elle ovule. Cette technique de procréation médicale assistée ou PMA se fait soit au niveau de la trompe, du col ou de la cavité utérine qui est la méthode la plus courante. L’enfant issu de l’insémination artificielle est un enfant génétique du couple, car il est issu de l’ovocyte de la mère et d’un spermatozoïde du père. À noter que le sperme est recueilli naturellement ou par ponction dans les testicules. La quantité prélevée est mise quelque temps en laboratoire pour être triée afin de n’avoir que les spermatozoïdes les plus mobiles et les plus rapides. L’insémination artificielle est recommandée en cas d’infertilité inexpliquée ou si les spermatozoïdes ne parviennent pas à atteindre l’ovocyte et à le féconder. C’est le cas également si la glaire cervicale de la femme ne permet pas la migration des spermatozoïdes.
Les conditions à remplir pour une insémination artificielle
Pour bénéficier d’une insémination artificielle, différentes conditions sont à remplir, car c’est une méthode très encadrée. Il faut que ça se passe dans un centre habilité. Elle est faite pour les couples mariés ou concubins qui vivent ensemble depuis plus de 2 ans et qui sont à âge de procréer, ayant moins de 49 ans. Si toutes les conditions sont réunies, l’intervention et le suivi sont remboursés à 100 % par la caisse de Sécurité sociale, mais dans la limite de 6 tentatives. Pour les conditions médicales, différents examens sont à faire, il y a d’abord le bilan infectieux. Ensuite, notons le dosage hormonal de la femme et l’hystérosalpingographie afin de vérifier la perméabilité des trompes utérines. En effet, il faut que l’utérus soit fonctionnel, tel est aussi le cas pour l’une des trompes qui doit être fonctionnelle et perméable, c’est l’assurance de la progression et de l’évolution de l’embryon. L’insémination artificielle ne demande ni hospitalisation ni changement d’habitudes de vie. L’intervention se passe en ambulatoire, car c’est un geste médical simple et indolore.
Comment ça se passe ?
Un mois avec l’insémination artificielle, la femme doit suivre un traitement aidant ses ovaires à produire des ovocytes, surtout si elle a plus de la quarantaine, mais ce n’est pas toujours obligatoire. Dans ce cas, le médecin suit la période d’ovulation afin de déterminer la période appropriée pour l’insémination artificielle. Lors du traitement préparatoire, la femme reçoit durant la première moitié du cycle un traitement inducteur de l’ovulation, c’est suivi par une échographie et des dosages hormonaux. Ensuite, il y a des injections d’HCG en milieu du cycle pour déclencher l’ovulation. Quand cette dernière arrive, il faut faire l’insémination artificielle entre 24 et 36 heures après. La femme est mise dans une position gynécologique. Le professionnel de santé introduit dans son utérus via son vagin un fin cathéter relié à une seringue avec le sperme. Elle reste dans cette position une trentaine de minutes avant de se lever. Après, si les règles ne sont pas venues, un test de grossesse sera fait 15 jours après afin de savoir si l’insémination artificielle a marché ou non. En cas de traitements inducteurs de l’ovulation, le risque de grossesse gémellaire est élevé. Toutefois, si après 6 essais sans résultat probant, le professionnel de santé propose une fécondation in vitro.
Pour terminer, le taux de réussite d’une insémination artificielle dépend de l’âge de la femme, du nombre d’essais, de l’existence ou non d’une stimulation ovarienne ainsi que de la qualité des spermatozoïdes et du sperme recueilli. Ce taux est entre 10 et 15 % au premier essai et 50 % avant le 6ème essai pour les moins de 42 ans. Mais au-delà de 45 ans, ça passe à 5 %.
Prenez également le temps de découvrir Diabète gestationnel : du sport pour éviter le diabète de type 2.