C’est pendant ses neuf mois de gestation que bébé vit ses premières expériences sensorielles. Il écoute tout ce que maman dit alors c’est le moment d’en profiter car ça ne va pas durer !La maman de notre cher Wolfgang Amadeus n’avait pas de blog pour en témoigner, mais à coup sur, sa grossesse devait être rythmée à la mesure de Bach.
Et oui, si à six ans il a pu composer ses premières œuvres, maman y était bien pour quelque chose ! Une chose est sûre en tout cas, l’éveil de bébé commence dès la grossesse et le stimuler peut influer considérablement sur son potentiel. Attention tout de même à la surstimulation qui peut comporter quelques risques !
Les expériences sensorielles et la stimulation de bébé dans l’utérus sont vitales pour son développement physique, émotionnel et intellectuel. Ces stimulations se font en général naturellement, mais on peut beaucoup y contribuer.
Le stimuler pendant la grossesse peut optimiser considérablement son potentiel intellectuel. Cela pourrait également réduire les risques de dyslexie et de troubles de l’attention.
Vie intra-utérine: bébé se met en veille
Bébé est dans le ventre un peu comme un passager clandestin dans une soute. Il ressent tout les mouvements de maman, et les sons qui l’entourent résonnent dans sa petite bulle, comme le chant des sirènes dans la mer.
Le son le plus audible pour bébé est celui des battements de votre cœur, c’est pour lui le son le plus rassurant. Après sa naissance, écouter les battements de cœur de maman le calmera. Chacun des mouvements a donc un effet sur bébé.
Avec différents gestes ses réactions peuvent être stimulées tout en éveillant sa réactivité. Mais la stimulation c’est surtout le moyen d’établir une première communication avec bébé.
Eveil de bébé: apprivoiser la voix de maman
Après les battements de cœur, ce que bébé entend le plus est le son de la voix de sa maman. C’est à partir du 6ème mois de grossesse que le système organique et nerveux de l’audition de bébé arrive à maturation. Il écoute parler et sait différencier la voix de sa maman de celle des autres. Après sa naissance, il saura la reconnaitre entre mille.
Communiquer avec bébé sera le moyen de créer une véritable interaction avec lui. On peut par exemple s’isoler quelques minutes pendant la journée pour lui parler au calme. Il pourra ainsi différencier lorsque l’on s’adresse directement à lui ou à une autre personne.
On peut également lui lire une histoire, ou lui chanter une chanson à laquelle bébé réagira par des mouvements ou des coups de pieds affectueux. Ces repères seront de bons moyens de le calmer après sa naissance mais sont avant tout le moyen idéal pour lui apprendre que les sons ont une signification et qu’ils peuvent servir à communiquer.
Les murs ont des oreilles, bébé aussi !
« J’ai fait de l’haptonomie et de la musique. Nous confie Marlène jeune maman de 26 ans. L’haptonomie, c’était pour ne pas exclure le papa de la grossesse: il touchait mon ventre et « discutait » avec elle, ça lui a permit de prendre conscience qu’il y avait vraiment quelqu’un « là dedans »; et la musique, parce que j’adore ça et voulais sensibiliser ma fille aux sons et à ma voix ! Je me souviens, elle bondissait dès qu’elle entendait du Amy Whinehouse, en plaisantant on disait qu’on attendait une dépravée… d’ailleurs depuis sa naissance on lui met « rehab » et elle fait une petite chorégraphie dessus. Pour l’aspect hapto, elle se tournait du côté où son papa l’appelait avec la main, c’était très émouvant »
Habituer bébé à des musiques sera très rassurant pour lui lorsqu’il les réécoutera après sa naissance. Mais ce sera aussi le moyen de l’éveiller et de lui apprendre que les mots ont un sens commençant ainsi les premiers pas vers le développement du langage. Il est également très important de l’habituer à la voix de papa afin qu’il ne soit pas déstabilisé par celle-ci une fois venu au monde.
D’autant que vous serez très soulagée que votre compagnon prenne le relai pour calmer le petit bout’ chou. « L’accouchement s’était très mal passé, je n’étais pas très apte à m’occuper de ma fille les premiers jours avec les perfs et compagnie. C’est donc le papa qui lui a donné ses bains, fait les soins, etc, elle se sentait je pense rassurée de connaitre déjà sa voix et ses caresses. »
Einstein en culotte courte?
Dans la course à la gloire, on veut tout réussir, même son bébé. Grand, beau, riche et surtout intelligent voilà ce que beaucoup souhaitent pour leur bambins. Lire six fois le tome 2 de l’Encyclopédie des Lumières ne fera pas de son enfant un philosophe, tout comme regarder en boucle l’enregistrement des mathématiciens d’Arte ne nous fera pas inventer un théorème. Ceci dit, on peut avoir une influence significative sur le développement de son cerveau. Saviez vous qu’un fœtus possède deux à trois fois plus de neurones qu’un adulte et qu’il en perd la moitié courant la grossesse ?
Ces neurones s’atrophient et meurent selon un processus physiologique normal. Dans certains cas c’est parce qu’ils ont effectué des fonctions vitales et ne sont plus nécessaires, dans d’autres c’est parce qu’ils sont superflus et n’ont pas été assez stimulés pour établir des connexions (ces fameuses synapses qui définiront le potentiel intellectuel de votre bébé). « Comme toutes les mamans je trouve ma fille très précoce, plus sérieusement, elle a parlé très tôt, et elle est extrêmement communicative: elle dit bonjour aux gens dans la rue, veut serrer la main à tout le monde, demande toujours si ça va, et contrairement aux autres bébés elle réclame « papa » en se réveillant. est-ce du à l’haptonomie ou à la musique ? Je ne le sais pas… mais je pense qu’il n’y a pas de secrets, les bébés stimulés, avec qui les parents aiment parler et échanger, se sentent en confiance et développent leur compétences, alors que les bébés qu’on laisse dans leur transat avec une tétine toute la journée sans leur parler restent plus renfermés »
Au-delà de la stimulation intellectuelle dont on ignore l’efficience, stimuler les sens de bébé in utero avec tendresse et amour reste le meilleur moyen de lui procurer ce sentiment de bien-être et de sérénité. Car ce qui compte avant tout ce n’est pas de faire de lui le prochain prix Pulitzer, le vrai challenge c’est d’avoir un enfant heureux.