Grossesse et sodomie : un réel tabou.

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Même si la sodomie est encore un sujet tabou, force est d’admettre qu’il fait bel et bien partie des jeux sexuels de certains couples. Toutefois, beaucoup de personnes se demandent secrètement s’il est possible de faire de la sodomie tout en étant enceinte. Si oui, quelles sont les précautions à prendre, est-ce qu’il y a des contre-indications ? On fait le point tout de suite.

La pratique de la sodomie pendant la grossesse

La grossesse perturbe un peu la sexualité au sein d’un couple. Avec les changements hormonaux et la zone périnéale détendue, la libido de la femme enceinte est significativement impactée. De plus, il est possible que pour des causes médicales, les rapports sexuels par voie vaginale ne soient pas conseillés par le gynécologue. Aussi, le futur papa peut présenter des barrières psychologiques comme la peur de toucher le bébé ou de lui faire mal. La solution reste donc la sodomie, que le couple soit adepte de cette pratique ou non. Quand le col de la future maman est ouvert de manière précoce ou quand il y a un risque d’hémorragie, le sexe anal est également une alternative. Néanmoins, il doit être pratiqué dans les bonnes conditions physiques et psychologiques et dans l’amour. Pour information, l’anus est une zone sensible qui peut également être une source de plaisir chez les femmes. Toutefois, l’extase ne peut être atteinte que si on ne commence pas par lubrifier. En effet, à l’inverse du vagin, l’anus ne se lubrifie pas naturellement. Il ne faut pas utiliser de la vaseline qui est un lubrifiant gras, mais un lubrifiant à base de silicone ou d’eau. Pendant la grossesse, le sexe anal doit toujours se faire avec un lubrifiant adapté à la condition physique de la femme.

Les bonnes pratiques de la sodomie

la sodomie pendant la grossesse
Crédits : Twenty20

Pratiquer la sodomie pour la première fois peut causer des douleurs chez la femme enceinte. Il est donc essentiel qu’elle se sente bien à l’aise pendant cet acte sexuel. La peur d’avoir mal doit être compensée par de la douceur. Il faut employer un lubrifiant pour dilater progressivement le sphincter anal. Aussi, il faut commencer par caresser l’anus et par introduire un doigt avant la pénétration du pénis pour aider la femme enceinte à bien se relaxer et pour contribuer à la détente du sphincter anal. Après, les mouvements de va-et-vient seront plus faciles. Quant à la position, l’idéal est que la femme en gestation se trouve au-dessus de son partenaire ainsi, elle pourra gérer parfaitement la profondeur de la pénétration et avoir le contrôle sur ce qu’elle sera prête à accepter. L’autre option est de faire la position de la petite cuillère où les deux partenaires sont allongés sur le côté. Également, il faut aussi avoir une bonne hygiène intime en lavant la partie intime avec un savon doux, surtout si on fait de la sodomie après une pénétration vaginale. L’utilisation d’un préservatif est recommandée. On pense aussi à respecter ses besoins en allant à la selle lorsque l’envie se ressent pour vider le rectum.

Les contre-indications du sexe anal pendant la grossesse

Tout d’abord, on ne cessera jamais de le dire, comme tout acte sexuel, le sexe anal se fait avec le consentement et le désir des 2 partenaires. Donc, la première contre-indication est le refus de la future maman ou du futur papa. Même si en général, l’homme est demandeur de la sodomie, il faut que le désir soit mutuel. À noter que chaque femme a le droit de choisir et d’oser dire non. De plus, accepter à malgré soi cause des ressentiments et perturbe encore plus la vie intime du couple. Aussi, la sodomie est à éviter en cas d’hémorroïdes cependant, la pénétration anale n’augmente pas le risque d’en avoir. Précisons également qu’il est interdit de faire de la pénétration anale et ensuite vaginale sans prendre d’abord une douche entre chaque acte. On pense aussi à changer de préservatif. Il faut savoir que les bactéries et les germes dans l’anus notamment dans les intestins peuvent aller dans le vagin et provoquer des inflammations et des infections vaginales. Toutefois, passer de la pénétration vaginale à la pénétration anale n’est pas dangereux même si la femme est enceinte à condition que le lubrifiant et la douceur soient au rendez-vous. En dernier et pas le moindre, une pénétration brutale peut causer des saignements ou des microcoupures, car la muqueuse rectale est poreuse et fragile.

Si certains couples découvrent la sodomie lors de la grossesse, elle ne promet pas forcément une sexualité riche. Ce n’est pas seulement la pénétration anale ou vaginale qui conduit à l’orgasme, car il y a d’autres manières de faire l’amour et de se donner mutuellement du plaisir comme le cunnilingus, la fellation, les caresses, la masturbation mutuelle… D’autres gestes simples peuvent souvent donner plus d’effets que le sexe anal ou vaginal.

Utiliser un Womanizer pendant la grossesse

La période de gestation peut bouleverser la sphère intime d’une femme. Face aux modifications hormonales, le désir sexuel fluctue, souvent à la baisse. Mais qu’en est-il d’utiliser un womanizer, enceinte ? Les spécialistes sont unanimes sur ce sujet, l’usage d’un tel outil n’engendre aucun risque pour la grossesse. En effet, cet appareil opère de douces pressions sur la zone clitoridienne, favorisant ainsi une stimulation douce sans intrusion vaginale. Il n’est donc aucunement néfaste pour le bien-être du fœtus.

La masturbation offre aux femmes enceintes un excellent moyen de moduler leur libido et de maintenir une relation sexuelle saine malgré les troubles hormonaux. L’apport d’un stimulateur comme le Womanizer peut d’ailleurs se montrer bénéfique à cause de son action ciblée. En sus, cette pratique permet de se détendre, de libérer des hormones du bien-être comme l’endorphine, procurant à la mère une sensation de plaisir et de détente. Les futures mamans peuvent se sentir inquiètes quant à l’utilisation d’objets sexuels pendant leur grossesse, mais il n’y a pas de quoi s’alarmer.

En fait, il est même recommandé de maintenir une activité sexuelle durant cette période, que ce soit individuellement ou en couple, tant que la personne se sent à l’aise et que son médecin ne conseille pas le contraire. Il faut toutefois garder à l’esprit que chaque femme est unique et que son vécu de la grossesse le sera également.

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