En préambule de la journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation prénatale du 9 septembre, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et la mission interministérielle contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) rendent publique une enquête sur les risques de la consommation d’alcool pendant la grossesse.
Cette étude portant sur la connaissance et la perception des risques de la consommation d’alcool pendant la grossesse montre que les Français connaissent encore mal l’impact de l’alcool sur le développement du fœtus. En effet, seul un quart des Français pense que toute consommation d’alcool pendant la grossesse comporte un risque pour le nouveau-né et 37% des personnes interrogées estiment que les risques apparaissent pour le bébé seulement à partir d’une consommation quotidienne d’alcool.
Or, la consommation est dangereuse pour l’enfant à naître quelle que soit la quantité d’alcool ingéré et la fréquence des prises. L’alcool est toxique pour le fœtus car il peut nuire à son développement et il peut être responsable d’accouchements prématurés, mais aussi de trouble du comportement, de retard mental et de retard de croissance chez l’enfant. Selon la Haute autorité de santé (HAS), le syndrome d’alcoolisation fœtale concerne entre 400 et 1200 naissances chaque année en France et il s’agit de la première cause non génétique de retard psychomoteur.
En France, depuis 2006, un message sanitaire présent sur tous les contenants de boissons alcoolisées invite les femmes enceintes à ne pas consommer d’alcool pendant leur grossesse.