Les perturbateurs endocriniens une fois de plus montrés du doigt. Une récente étude américaine met en lumière un lien entre les phtalates et l’augmentation du risque de fausse couche.
Les phtalates sont des perturbateurs endocriniens présents dans de nombreux produits du quotidien : emballages plastiques, produits de beauté, revêtements de sol, peintures… Une étude américaine réalisée auprès de 300 femmes a montré un lien entre la présence des phtalates dans l’environnement et le risque de fausse couche.
Les scientifiques ont testé l’urine de 132 femmes ayant fait une fausse couche et de 172 femmes enceintes et en bonne santé et ont trouvé une forte concentration des trois principaux types de phtalates chez les femmes ayant vécu une fausse couche. Bien que des études complémentaires soient nécessaires pour valider ces résultats, il est conseillé aux femmes enceintes d’éviter la proximité avec ses substances.
Déjà en 2013, des chercheurs américains avaient analysé les urines de 130 femmes ayant accouché prématurément et les avaient comparé à celles de 352 autres femmes ayant accouché à terme. Les résultats avaient alors montré une forte hausse des naissances prématurées proportionnelle aux taux de phtalates dans les urines des mamans.